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Lutte renforcée contre le crime liés aux cryptomonnaies en Corée du Sud
Avec l’augmentation rapide des crimes liés aux cryptomonnaies, la Corée du Sud envisage de renforcer ses capacités d’enquête. Ils forment une unité spéciale, actuellement temporaire, au sein du Ministère de la Justice. Cette initiative souligne la gravité croissante de la criminalité dans le domaine des actifs numériques.
Évolution du crime en cryptomonnaies et impact économique
Les délits et le crime liés aux cryptomonnaies ont vu une augmentation considérable. Selon les statistiques de la Commission des Services Financiers de la Corée, les signalements de transactions suspectes par les opérateurs de cryptomonnaies ont presque doublé en un an. Ils atteignent 16,076 cas. Ces crimes ne sont pas des incidents isolés. Mais ils reflètent une tendance nationale croissante avec des pertes estimées à plus de 5.3 trillions de wons sur les cinq dernières années.
Cas notable et actions juridiques
Un exemple marquant de cette criminalité est l’affaire de la cryptomonnaie «Podo», considérée comme une escroquerie par la justice. Le dirigeant de l’entreprise émettrice, M. Han, a été accusé d’avoir collecté 21.6 milliards de wons en manipulant le marché après avoir émis cette fausse cryptomonnaie. Cette affaire est l’une parmi tant d’autres, soulignant le besoin urgent d’une approche juridique et d’enquête améliorée.
Vers une institutionnalisation de l’unité d’enquête
La proposition actuelle consiste à transformer l’Unité Mixte de Recherche sur les Crimes en Cryptomonnaies (UMRCC), actuellement une organisation temporaire, en un département permanent. Il sera renommé le Département des Enquêtes sur le Crime en Cryptomonnaies. Cette évolution permettrait de stabiliser et de renforcer les efforts en matière de surveillance et de poursuite des délits financiers numériques. L’unité, lancée en juillet 2023, pourrait ainsi continuer à fonctionner sans le risque d’être dissoute à l’avenir.
Soutien inter-institutionnel et international
Le succès de l’UMRCC dépend également de la collaboration étroite entre diverses institutions financières et régulatrices. Notamment, le Service des Inspections Financières, le Bureau d’Analyse des Informations Financières, ainsi que d’autres organismes fiscaux et douaniers. L’unité a déjà prouvé son efficacité. Elle a su traiter des cas complexes en peu de temps, ce qui renforce l’argument en faveur de son officialisation.
Implications légales futures
L’entrée en vigueur de la loi de protection des utilisateurs de cryptomonnaies est pour le 19 juillet. Elle interdit les pratiques de marché déloyales. Par exemple, la manipulation de prix et l’utilisation d’informations non publiques. La formalisation de l’UMRCC en un département permanent est un pas en avant nécessaire. Cette loi prévoit des sanctions sévères pour les violations, incluant des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité et des amendes substantielles, ce qui augmente l’importance de disposer d’une structure solide pour l’application de la loi.
En conclusion, l’évolution vers une institution plus structurée pour combattre la criminalité en cryptomonnaie en Corée du Sud est un indicateur clair de la prise de conscience par le gouvernement de l’impact de ces crimes sur l’économie nationale et la sécurité des investisseurs. La décision finale concernant cette transformation est attendue avec impatience, tant par les autorités que par le public concerné.
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