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Une escroquerie à l’usurpation d’identité d’une vraie société
L’affaire VFX Limited, c’est avant tout une histoire d’usurpation. D’une vraie société, VFX. Précurseur dans la vente de cryptoactifs et disposant d’autorisations en cours de validité à l’époque des faits. La société est victime d’un cybersquat.
Le cybertsquat ? Une sombre pratique qui fait partie des techniques d’usurpation d’identité. Elle consiste à déposer un nom de domaine internet trompeur, proche de celui d’une vraie société. L’internaute s’y méprend et pense ainsi être en présence de la vraie structure.
De fait, les documents et offres commerciales peuvent aisément être construites par l’équipe d’aigrefins aux manœuvres. Ils n’ont qu’à copier et à singer les vraies offres et les documents authentiques. La manipulation n’est toutefois pas parfaite. Elle s’arrête forcément à un certain point. Les informations bancaires de paiements qui bien évidemment ne sont pas celles de la société d’origine.
Dans le cas présent, les paiements ont été effectués par la victime au Portugal sur la société Status Nominal LDA. Mais aussi en Lituanie avec la société UAB GAS OIL RS Group. Et surtout en République Tchèque sur une société dénommée Silver Round Sro. Le compte bancaire de cette dernière était ouvert auprès de la Raiffeisenbank.
Une affaire d’arnaque internationale en bande organisée
Il est donc évident au vu de la structure internationale des paiements effectués que nous sommes en présence de plusieurs individus, d’une banque organisée. Il n’est pas certain que l’équipe derrière l’usurpation de VFX soit la même que celle ayant procédé aux opérations de blanchiment.
La victime pensait avoir procédé à l’acquisition de bitcoin. Elle se voyait à la tête d’un patrimoine fructifiant dans des proportions importantes. Hélas pour elle, ces bitcoins étaient fictifs et n’existaient que dans les faux documents remis par les usurpateurs.
Une résolution longue mais exemplaire grâce à la police Tchèque – Victoire de Me Georgieva
Le cabinet Georgieva dans ce cas de figure a initié des demandes pré contentieuses dans les différents pays concernés par la réception de ces fonds. La réponse côté tchèque a été exemplaire car les fonds ont été saisis et une enquête a été ouverte entre les mains de la direction de la police du district de Prague III.
Cette enquête a été fort longue puisqu’il a fallu presque deux ans pour obtenir une ordonnance de restitution au nom de la victime. Le paiement a été ensuite débloqué par les autorités tchèques quelques mois postérieurement à la publication de l’ordonnance, en décembre 2022.
2 Comments
Je suis victime avec un préjudice de plus 7 200 € par une plateforme crypto !
Toutes sont passées par whatsApp avec les préfixes: +44, +373, +33 et leurs nomes peut-être faux ou peut-être réels !
J’ai déposé une plainte a la police nationale ! Et la personne zvec numéro +373 a continué nous contacter avec d’autres promesses de récupération de notre d’argent.Quoi doivent faire ?!
[…] Commencez par contacter la gendarmerie ou la police : lorsqu’elles se rendent compte qu’elles sont victimes d’une arnaque, les victimes ont tendance à vouloir récupérer les fonds par elles-mêmes. Les escrocs indiquent qu’en cas de nouveaux paiements, les fonds seront débloqués, mais c’est faux. Pour ne pas vous faire avoir, contactez rapidement la police ou la gendarmerie. Ensuite vous devrez avoir recours à un professionnel pour vous assister car les procédures sont parfois longues mais en valent la peine. […]