FX Swissmarket arnaque assez récente. Elle se situe dans la droite ligne de ce qui se constate malheureusement aujourd’hui sur Internet. Nouvelle version d’un mode opératoire qui a été peaufiné et finement étudié par des équipes d’escrocs, FX Swissmarkets est le site à éviter.
Sommaire
L’arnaque FX Swissmarket se dévoile en trois phases
Commençons à étudier le site. La première impression est souvent la bonne. Dans le cas des arnaques en ligne, ce n’est pas le cas, c’est même totalement l’inverse. En effet, l’apparence compte beaucoup dans la crédibilisation des propositions malveillantes. Une société sérieuse va bien évidemment soigner son apparence et faire attention à bien se présenter pour mettre en avant ses atouts. Ils pourrons ainsi mieux proposer et vendre le fruit de leur travail et de leurs efforts. Proposer au plus grand nombre leur savoir faire et leur compétence.
Dans le cas des arnaques, l’apparence se suffit à elle-même, car le produit est inexistant. Trompé habilement, les victimes ne pourront que déplorer l’absence de services ou de produit.
Le site FX Swissmarket remplit malheureusement ce rôle.
FX Swissmarket, l’arnaque est dans les détails
Mais allons directement à l’essentiel. C’est à dire recherchons les éléments de légalité de ce site internet.
Il y a beaucoup à dire. Premièrement, le pied de page de l’accueil. Endroit privilégié pour introduire de manière résumée la quintessence de l’information légale. Souvent, cet emplacement retravaillé par le service juridique se prend à enfler de manière considérable. Il entraîne alors la consternation de l’équipe marketing qui voit souvent d’un mauvais œil la mise en avant d’un pavé peu lisible et rébarbatif.
FX Swissmarkets reprend avec astuce cette situation et va produire un bloc de texte sur cet emplacement. Avec une couleur de texte peu visible et des caractères de faible taille, le contenu est totalement instructif. Il donne l’illusion de faire comme les vrais sites et parie sur le fait que vous n’allez pas réellement prendre le temps de lire les éléments avancés, les considérants comme vrais et sincères.
Peu à peu des éléments apparaissent, une certitude demeure
Il n’en demeure pas moins que nous n’avons pas trouvé d’informations. Alors continuons. La rubrique de contact nous apporte une première information. Une adresse en Suisse. A Zurich. Il s’agit d’un centre d’affaires. Pourquoi pas, après tout ? Ceci serait cohérent avec le logo et le drapeau Suisse arboré en haut du site.
Sauf que à part une série d’adresses mail génériques, c’est à dire sans nom ni prénom d’employé, mais des noms de services comme Marketing, Support ou Sponsorship, nous n’apprenons rien de plus. Un peu plus loin, une image sensée représenter les bureaux modernes et fonctionnels vous présente une image de synthèse. Une fois de plus, nous restons dans le flou et l’illusion.
Le voile se déchire enfin sur la page des « Terms and conditions ». Loin d’être helvétique, la société est basée à Saint Vincent et les Grenadines, dans les Caraïbes. Il s’agit bien évidemment d’une domiciliation de complaisance.
Alors Suisse ou Saint-Vincent ? Il faut choisir et visiblement le choix n’est pas glorieux, car il respire le mensonge.
Evidemment à Saint-Vincent et les Grenadines, il existe un régulateur financier. Ce dernier est tout à fait clair, il est nécessaire d’obtenir une licence. Ce n’est pas le cas de FX Swissmarket qui n’est rien moins qu’une escroquerie.
FX Swissmarket cherche à se crédibiliser à peu de frais par la preuve sociale
Dès lors, nous pouvons nous promener sur les rubriques du site et vérifier la logique qui y est déployée. Elle est basée sur un ressort psychologique de base, celui de la preuve sociale.
Le slogan mis en titre principal est très parlant. « Trade with a broker trusted by thousands ». Un courtier qui a la confiance de milliers de personnes… Quel programme. Avoir la confiance de milliers de personnes ne rend pas une offre légale pour autant. Une arnaque comme FX Swissmarket peut tout à fait obtenir la confiance de milliers de victimes de bonne foi. Il est intéressant de voir également que la rubrique des certificats et reconnaissances internationales est mise en avant.
Nous y trouvons notamment des faux certificats sur le Copy Trading, c’est à dire la capacité à suivre et reproduire les opérations effectuées par les clients les plus performants. Nous le voyons donc bien, l’astuce est de faire croire que des clients sont performants chez eux. Il est aussi cocasse de constater que ces certificats remonteraient à 2020, année de la pseudo création du courtier, confirmée par le texte à côté de la fausse image des bureaux, déjà vue plus haut. Or que nous apprend la mention du copyright ? Que le site date de 2021…
A vouloir trop en faire, il n’est pas rare que les escrocs commettent une erreur de trop qui fasse effondrer leur édifice logique patiemment construit.
Si vous avez perdu de l’argent sur ce site n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations. Nous sommes là pour vous informer et vous aider à défendre vos droits en cas d’arnaque financière.
